Chaque année, on entend les mêmes refrains : "Le bitcoin va exploser", "Une nouvelle crise se profile", "Investissez dans le doge. 

Et chaque année, je me rends compte d’une chose : ces prédictions, aussi séduisantes soient-elles, ne reposent que sur des suppositions.

Je ne dis pas ça pour dévaloriser les experts ou les analyses, mais pour poser une vérité simple : personne ne peut prédire l’avenir. 

Ni moi, ni toi, ni même les plus grands esprits de la finance. 

Parce que la finance, comme la vie, est avant tout une question de moments, d'opportunités, et de cycles.

Pourquoi les prédictions sont inutiles ?

Pense au COVID ou au 11 septembre. 

Qui aurait pu les prévoir ? 

Pas moi, en tout cas. 

Et pourtant, ces événements ont redéfini des industries entières, créé des opportunités inimaginables et en ont détruit d’autres.

Les entreprises comme Facebook, Amazon ou Tesla n’auraient pas prospéré il y a 30 ans. 

Pourquoi ?

Parce que le moment n’était pas là. 

À l’époque, les tendances étaient ailleurs : sur le pétrole, l’automobile ou les matières premières. 

Ce n’était pas encore l’heure du numérique ou de l’électrique.

Ce constat m’a appris une chose fondamentale : le succès ne vient pas de ta capacité à prédire l’avenir, mais de ta capacité à reconnaître les moments et les demandes.

Accepter les cycles pour mieux agir

La finance fonctionne par cycles, par la demande, par les valeurs, par l'économie, par les évènements ... 

On le voit dans les bulles spéculatives, les récessions, les booms. Il y a des hauts, des bas, et surtout des opportunités cachées dans chaque phase.

Accepter, c’est abandonner l’idée que tout doit être sous contrôle. 

Cela peut provoquer de la peur, et je le ressens aussi parfois. 

Mais cette peur peut être un moteur : elle m’incite à rester alerte, à ne pas me reposer sur mes acquis, et à toujours chercher à m’adapter.

L’épargne : ton levier de liberté et de flexibilité

Si je devais te donner un seul conseil, ce serait celui-ci : épargne. 

Pas pour accumuler de l’argent par peur de manquer, mais pour te créer des options.

L’épargne est bien plus qu’un filet de sécurité. 

C’est ce qui m’a permis de saisir des opportunités que d’autres n’ont même pas envisagées. 

Quand une crise survient, elle peut détruire… mais elle peut aussi offrir des occasions uniques.

Quand on a de la liquidité, on peut acheter des actifs à bas prix, pivoter son business, ou simplement patienter jusqu’au prochain cycle favorable. 

L’épargne te libère du besoin d’agir sous la contrainte.

Pourquoi tu n’as pas besoin d’une boule de cristal

On nous vend souvent l’idée qu’en finance, il faut tout prévoir. 

Mais en réalité, personne ne sait où ira le bitcoin demain, ni comment évoluera l’économie mondiale dans un an. 

Et c’est parfaitement normal.

Ce qui compte, ce n’est pas de deviner ce qui va se passer, mais de te préparer à réagir, quel que soit le scénario. 

Cela passe par :

• Un plan clair, mais flexible.
• Une épargne solide pour absorber les imprévus.

Ma méthode pour naviguer dans l’incertain

Observer les tendances : 

Je ne cherche pas à prédire, mais à comprendre. 

• Où va l’attention ? 
• Quels secteurs se développent ? 
• Quels sont ceux qui déclinent ?

Bâtir un plan adaptable : 

Mon plan n’est pas figé. Il évolue avec les cycles. 

Je sais où je vais, mais je suis prêt à changer de cap si nécessaire.

Conserver de la flexibilité grâce à l’épargne : 

L’épargne me permet de rester opportuniste et de ne jamais subir les aléas du marché.

La finance, c’est comme la vie : imprévisible. 

Et c’est justement ce qui la rend fascinante. 

Plutôt que de chercher des certitudes, apprends à embrasser l’incertitude. 

Accepte les cycles, prépare-toi au mieux, et surtout, reste ouvert au changement.

C’est cette approche qui m’a permis d’avancer, de saisir des opportunités, et de rester serein face à l’inconnu.

Sébastien Mot